The Blue (bank) note

Un billet contre l’argent roi

Le bleu contre le vert. Le billet de MIMI est une réponse directe au billet vert américain. Avec cette œuvre originale, l’artiste propose une monnaie de la contre-culture. Là où le dollar incarne le profit à tout prix, répété en boucle par Donald Trump, roi du monde et du pétrole — « to make a lot of money », « to be rich again and again » —, le billet bleu devient symbole d’une autre valeur : celle de la poésie, de l’art et de la pensée.

Fabriquer ce qui manque : un principe de création

« Je peins ce que j’ai envie de voir (ou d’avoir) et je pars du postulat que quand quelque chose nous manque on le fabrique. », interview au journal Le Monde, janvier 2014


Un principe déjà mis en œuvre lors de l’exposition MIMA (MIMI Museum of Art) à Lille  en 2017, née d’une frustration : refusé à la Galleria Borghese à Rome pour défaut de réservation, MIMI the ClowN décide de peindre ce qu’il n’a pas pu voir. Résultat ? Une expo entière créée à Lille à partir d’œuvres invisibles. Avec The Blue (bank) note, la logique est la même. Face à la pénurie, aux crises économiques à répétition et à la précarité de la création artistique, MIMI fait tourner sa propre planche à billets. Un geste ironique, mais vital : créer coûte que coûte (« the show must go on », même quand l’économie freine tout. La créativité devient résistance.

Entrée de l’exposition MIMA (MIMI Museum of Art) / 2017

Street art ? Non merci.

Le street art se contente trop souvent de customiser le réel à coups de logos, de détournements faciles. Les « artistes » surfent sur la vague du goût populaire (souvent douteux), peignent des icônes recyclées — Goldorak, Mickey, Dark Vador — juste pour vendre. MIMI the ClowN, lui, préfère créer. Il fabrique sa propre monnaie. Face à l’appauvrissement du discours artistique et au consumérisme ambiant, MIMI the ClowN propose un manifeste visuel : une richesse bleue, un appel à la Renaissance (dans le sens de remise à l’honneur de la culture et du savoir), à défaut de révolution (quoique).

Portrait d’André Breton avec une affiche dessinée par Francis Picabia au festival DADA (1920)

Warhol et les dollars

Ce billet c’est aussi un clin d’œil à Andy Warhol et à sa fameuse « planche à billets » où il interroge la valeur de l’art, critique et célèbre l’économie de marché.

Blue Note ?

Enfin, le titre « The Blue (bank) note » résonne aussi comme une note de musique. Un clin d’œil au jazz, au label Blue Note, à cette fameuse note bleue, légèrement désaccordée, pleine d’âme, de mélancolie, d’ironie musicale.

Un billet bleu, une œuvre à part

The Blue (bank) note n’est pas un simple billet : c’est une œuvre d’art engagée, un symbole poétique face à l’argent roi. Entre critique sociale, clin d’œil à Warhol et hommage au jazz, MIMI the ClowN signe une linogravure unique, aussi rare que percutante, pour qu’en 2025, l’art reste la plus précieuse des monnaies.

The Blue (bank) note, linogravure polychrome sur papier Hahnemühle 300 g – Format 26 x 20 cm – 2025, disponible en série limitée sur la boutique officielle :

Bannière du webshop en ligne de MIMI the Clown

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